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Autisme
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Le trouble du spectre autistique (TSA) est caractérisé, à divers degrés, par des difficultés en interaction sociale, la communication verbale et non-verbale, ainsi que des comportements répétitifs. Le TSA peut être associé avec des troubles intellectuels, des difficultés en coordinations motrices, en attention et des problèmes de santé tel que le sommeil et des troubles gastrointestinal. Malgré que l’autisme sembles commencé très tôt lors le développement du cerveau, les symptômes cliniques les plus évidents ont tendances à apparaître entre l’âge de 2 à 3 ans.
Tous les troubles autistique sont maintenant rassemblé sous le cadre diagnostique du TSA. Auparavant, ils étaient tous reconnues en tant que sous-types distincts incluant trouble autistique, trouble désintégratif de l’enfance (TDE), trouble envahissant du développement non spécifié (TED-NS) et le syndrome d’Asperger. Une intervention précoce peut améliorer les résultats.
Aperçu pour parents
Le trouble du spectre autistique (TSA) est une maladie hétérogène. Il n’y a pas deux enfants sur le spectre qui se ressemblent, et leurs capacités et leurs besoins peuvent différer considérablement.
La recherche révèle que les changements dans l’environnement d’un individu peuvent altérer son développement. Cela est particulièrement vrai si ces modifications sont faites tôt dans la vie, lorsque le cerveau a le plus de capacité de changement. Cette capacité, que les neuroscientifiques appellent «plasticité», sous-tend la logique de l’intervention précoce.
Une intervention réussie ne doit pas se limiter à un moment précis avec un thérapeute, mais peut également impliquer des stratégies pour aider les enfants à pratiquer et à utiliser leurs compétences tout au long de la journée, et dans une variété d’activités et de contextes.
Les enfants atteints de TSA luttent souvent contre l’insomnie qui retarde le début du sommeil. Ils ont aussi moins de repos globalement que les enfants en développement. Un mauvais sommeil peut exacerber certaines des difficultés classiques de l’autisme, comme être facilement excitable, adopter des comportements répétitifs et avoir des problèmes avec les interactions sociales, la communication et l’attention.
Aperçu pour cliniciens
Le phénomène de « variation du nombre de copies » (VNC), décrit un processus ou de grands morceaux d’ADN sont spontanément supprimé ou dupliqué. Ce phénomène apparait chez 2 à 4% des enfants autistes. Certains individus peuvent également hérité de VNC. Ces changements génétiques se produisent chez certains frères et soeurs non affectés par l’autisme. Divers autres facteurs génétiques, ainsi que des facteurs environnementaux, aident à déterminer si un VNC conduit à l’autisme chez une personne.
Plus récemment, des scientifiques ont découvert que les enfants autistes peuvent avoir moins de sommeil avec mouvements oculaires rapides (REM). Cela ajoute aux inquiétudes générales qu’un manque de sommeil peut aggraver le fonctionnement cognitif chez les personnes atteintes du trouble. Les scientifiques ont commencé à explorer des facteurs qui pourraient amener les individus autistes à rester éveillés, allant de problèmes psychologiques tels que l’anxiété à un dysfonctionnement neurobiologique de base dans le rythme circadien.
Bien que l’on estime que 9% des enfants autistes ne sont plus diagnostiqués des années plus tard, les symptômes peuvent disparaître. Une nouvelle étude suggère que presque tous les enfants qui reçoivent un diagnostic de TSA peuvent développer des affections apparentées comme le trouble obsessionnel-compulsif, le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention, l’anxiété et la dépression, suggérant que tous les enfants qui reçoivent un diagnostic reçoivent des soins continus.
Une croissance importante en recherche et plaidoyer informe notre compréhension moderne de l’autisme, comprenant les facteurs de risque, le diagnostic et les méthodes d’interventions.
Cette étude porte sur presque 1200 familles avec au moins deux individus affectés dans la même famille, permettant d’identifier que des délétions ou duplications dans certaines régions du génome, sont souvent impliquées dans la survenue de l’autisme.
Contrairement à une hypothèse émise auparavant, les enfants autistes ne risquent pas davantage d’avoir de problèmes liés à leur système immunitaire. Les épreuves immunologiques ne font pas partie des épreuves de routine qui permettent de diagnostiquer l’autisme chez un enfant.
La recherche de gènes de prédisposition à l’autisme se poursuit, mais aucun gène n’a était isolé pour prédire qu’il aurait un effet majeur. Aucun test génétique ne peut être offert aux familles qui ont un enfant autiste.
Un sondage a été mené dans l’Ouest de l’île de Montréal pour voir s’il y avait un lien entre la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (vaccin ROR) et l’augmentation de la fréquence des troubles envahissants du développement (T.E.D.).
L’étude compare le fonctionnement social de ces jeunes avant et après traitement et a montré des gains dans différents aspects du comportement social et une réduction dans les problèmes de comportement à la suite du traitement.
Le niveau d’adaptation est meilleur que dans celui des études faites antérieurement, ce qui suggère que le pronostic lointain de l’autisme semble s’améliorer dans les décades récentes.
Durant ce forum, nous aurons le plaisir d’échanger tous ensemble afin de déterminer les grandes priorités qui nous permettront de continuer à nous améliorer et assurer la pérennité et l’efficacité des services offerts aux personnes ayant un TSA, à leur famille et à leurs proches.
La cause de l’autisme donne la parole à tous ceux, sujets autistes, parents et amis, intervenants professionnels ou bénévoles, qui sont en butte aux administrations sanitaires, éducatives ou sociales qui veulent faire taire cette « incroyable diversité des chemins » ouverts dans l’accueil et l’accompagnement des sujets autistes.