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Programme COPCA (COPing with and CAring for infants with special needs)
Preuves examinées avant
01-01-2021 Auteur(s): Ogourtsova, T. (Ph.D., erg.); Steven, E. (Étudiant M.Sc.A. erg.); Iliopoulos, G. (Étudiant M.Sc.A. erg.); Deleva, V. (Étudiant M.Sc.A. erg.); et Majnemer, A. (Ph.D., erg., FCAHS)Partager cette intervention
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COPCA
Introduction
COPCA (COPing with and CAring for infants with special needs) a été développé aux Pays-Bas afin de promouvoir l’intervention précoce pour les nourrissons prématurés qui présentent un risque élevé de la paralysie cérébrale (PC), ciblant leur développement et leur fonctionnement globaux (compétences cognitives, motrices et comportementales) ainsi que le bien-être/le fonctionnement de leurs familles.
Le programme COPCA est fourni au domicile de l’enfant. Ce programme utilise une approche « non interventionniste » (hands-off) pour stimuler les nourrissons à développer leurs propres stratégies/comportements moteurs par essais et erreurs et à travers le jeu (activités motrices « autogénérées »). En d’autres termes, le physiothérapeute n’utilise pas ses mains pour faire bouger le corps de l’enfant, mais utilise des facteurs de motivation (jouets, personnes) pour inciter l’enfant à essayer de bouger son propre corps (exemple : tendre la main vers un jouet qui fait du bruit). COPCA vise à encourager le nourrisson à trouver des stratégies motrices adaptatives tout au long des activités quotidiennes. Le but ultime est que l’enfant développe la capacité de trouver une solution appropriée pour une tâche motrice requise. Il s’agit d’un programme centré sur la famille avec 2 composantes principales :
1. Une composante éducative pour les familles : L’accent est mis sur l’autonomie familiale en aidant les familles à maîtriser leur situation et à prendre leurs propres décisions.
2. Une composante neurodéveloppementale : L’accent est mis sur les essais et les erreurs afin que l’enfant puisse activement apprendre différentes façons de bouger son corps lui-même et d’adapter ces mouvements dans divers contextes. L’enfant explore d’abord toutes les variations de possibilités motrices qui lui sont accessibles. Puis l’enfant apprend progressivement à sélectionner la solution la plus efficace pour une tâche donnée dans son « répertoire moteur ». Cette sélection est basée sur la réalisation d’activités motrices par essais et erreurs.
L’objectif du programme COPCA est de fournir une intervention précoce aux enfants prématurés qui présentent un risque élevé de la paralysie cérébrale (PC), en ciblant leur développement et leur fonctionnement globaux (compétences cognitives, motrices et comportementales), ainsi que le bien-être et le fonctionnement de leur famille.
Le programme COPCA a été examiné dans le cadre d’études de recherche de haute qualité. Il n’a pas été démontré que ce programme améliorait le comportement moteur des nourrissons, leur niveau de participation ou d’activité, ou la qualité de vie des nourrissons et de leurs familles plus que les interventions de physiothérapie habituelles. Toutefois, il a été constaté que ce programme favorisait un meilleur positionnement des nourrissons par les proches-aidants pendant le bain (assis dans le bain plutôt que couché sur le dos), ce qui pourrait contribuer à un meilleur développement de l’enfant.
Il est important de noter que les résultats peuvent varier d’une personne à l’autre.
Les séances seront effectuées à votre domicile par un physiothérapeute formé en COPCA. Le physiothérapeute utilisera différentes stratégies et jouets pour encourager votre enfant à bouger son corps de manière autonome et à interagir avec son environnement. Tout au long des séances, le physiothérapeute vous aidera, en tant que parent, à intégrer des activités similaires dans votre routine quotidienne.
Aucun effet secondaire ou risque n’a été relevé dans les études menées sur le programme COPCA. Toutefois, si vous avez des inquiétudes, nous vous suggérons d’en discuter avec votre thérapeute.
Les études examinées ont porté sur l’impact du COPCA sur une population de nourrissons atteints d’une PC bilatérale/unilatérale à tous les niveaux de sévérité (niveaux I à V du GMFCS). Il n’existe actuellement aucune preuve scientifique solide que le COPCA est plus efficace pour cette population par rapport à d’autres interventions ; cependant, des éléments d’intervention spécifiques, tels que le soutien, peuvent renforcer l’autonomie des familles et améliorer ainsi la qualité de vie.
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Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur les comportements adaptatifs chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. Les comportements adaptatifs ont été évalués à l’aide de l’échelle de comportement adaptatif de Vineland (Vineland Adaptive Behaviour Scale) à mi-traitement (6 mois) et après le traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer les comportements adaptatifs chez les nourrissons à très haut risque de la PC.
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020A) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur le développement cognitif chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. Le développement cognitif a été évalué à l’aide des échelles de développement du nourrisson de Bayley (Bayley Scales of Infant development : BSID – Mental Developmental Index) pendant le traitement (3 et 6 mois), après le traitement (12 mois) et lors du suivi (21 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée à aucun moment.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer le développement cognitif chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur l’adaptation des familles de nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués plus tard avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. L’adaptation familiale a été évaluée à l’aide de l’outil, The Utrechtse Coping List, (UCL : adaptation palliative, évitement, recherche de soutien social, adaptation dépressive, expression d’émotion négative, idées réconfortantes) suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer l’adaptation des familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, GMFCS niveaux I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur l’autonomisation des familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués plus tard avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. L’autonomisation de la famille a été évaluée à l’aide de l’échelle d’autonomisation familiale (Family Empowerment Scale : FES : Total, Système familial, Système de service) à mi-traitement (6 mois) et suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer l’autonomisation des familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, GMFCS niveaux I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur la qualité de vie des familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. La qualité de vie a été évaluée à l’aide de l’outil, Quality of Life – Centraal Bureau voor de Statistiek List, à mi-traitement (6 mois) et suite au traitement (12 mois) et à l’aide du questionnaire, Infant and Toddler Quality of Life Questionnaire – concepts parents, (ITQOL : Impact émotionnel, Temps d’impact, Cohésion familiale) suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée à aucun moment.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer la qualité de vie dans les familles de nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur le stress chez les familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués plus tard avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. Le stress familial a été évalué à l’aide de l’indice de stress Nijmeegse Ouderlijke – version abrégée (Nijmeegse Ouderlijke Stress Index), suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer le stress chez les familles des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec la PC bilatérale/unilatérale, GMFCS niveaux I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur les compétences fonctionnelles chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. Les compétences fonctionnelles ont été évaluées à l’aide de l’outil, Pediatric Evaluation of Disability Inventory, (PEDI : Self-care, Mobility, Social operating) à mi-traitement (6 mois) et suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer les compétences fonctionnelles chez les nourrissons à très haut risque de la PC.
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020A) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur la fonction motrice globale chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. La fonction motrice globale a été évaluée à l’aide de la mesure de la fonction motrice globale (Gross Motor Function Measure : GMFM-88, GMFM-66, GMFM-adaptée) et de l’échelle motrice infantile de l’Alberta (Alberta Infant Motor Scale) pendant le traitement (3 et 6 mois), suite au traitement (12 mois) et au suivi (21 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée à aucun moment.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer la fonction motrice globale chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqué ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V).
Un ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2020B) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur la qualité de vie des nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués plus tard avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou une physiothérapie typique. La qualité de vie des nourrissons a été évaluée à l’aide du questionnaire, Infant and Toddler Quality of Life Questionnaire – child concepts, (ITQOL : capacités physiques, croissance et développement, douleur corporelle/inconfort, tempérament et humeur, relations sociales, perceptions générales de la santé, changement de la santé) suite au traitement (12 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée.
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : coaching familial et comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer la qualité de vie chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V).
Deux ECR de haute qualité (Hielkema et al., 2011 ; Hielkema et al., 2020a) ont examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur le développement moteur chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, GMFCS niveaux I-V).
Dans le premier ECR de haute qualité (Heilkema et al., 2011) les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou la physiothérapie typique (typical infant physiotherapy : TIP). Le développement moteur a été évalué à l’aide du profil moteur du nourrisson (Infant Motor Profile : IMP) pendant le traitement (3, 4, 5 mois), après le traitement (6 mois) et lors du suivi (18 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée à aucun moment.
Dans le deuxième ECR de haute qualité (Heilkema et al., 2020a) les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou la physiothérapie typique. Le développement moteur a été évalué à l’aide de l’IMP et des échelles de développement du nourrisson de Bayley (Bayley Scales of Infant development : BSID – Indice de développement psychomoteur) pendant le traitement (3 mois), à mi-traitement (6 mois), après le traitement (12 mois) et au suivi (21 mois). Aucune différence significative entre les groupes n’a été constatée à aucun moment.
Conclusion : Il existe des preuves solides (niveau 1a) issues de deux ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA (axe : comportements moteurs des nourrissons) n’est pas plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer le développement moteur chez les nourrissons à très haut risque de la PC (diagnostiqués ultérieurement avec une PC bilatérale/unilatérale, niveaux GMFCS I-V).
Un ECR de haute qualité (Dirks et al., 2016) a examiné les effets du programme Coping and Caring for Infants with Special Needs (COPCA) (axe : un programme d’éducation familiale + neurodéveloppemental ciblant les comportements moteurs des nourrissons) sur le positionnement des nourrissons présentant un risque élevé de déficiences développementales (y compris la paralysie cérébrale). Dans cet ECR de haute qualité, les nourrissons ont été répartis aléatoirement pour recevoir le programme COPCA ou la physiothérapie typique (TIP). Le positionnement pendant le bain (assis, couché) a été évalué à l’aide de vidéos enregistrées suite au traitement (6 mois) et au suivi (18 mois). Une différence significative entre les groupes a été constatée pour la position assise suite au traitement, favorisant COPCA par rapport à la physiothérapie typique (TIP).
Conclusion : Il existe des preuves modérées (niveau 1b) issues d’un ECR de haute qualité indiquant que le programme COPCA est plus efficace qu’une intervention de comparaison (physiothérapie typique) pour améliorer le positionnement des nourrissons à haut risque de déficiences développementales (y compris la PC).
Références
Dirks, T., Hielkema, T., Hamer, E. G., Reinders-Messelink, H. A., & Hadders-Algra, M. (2016). Infant positioning in daily life may mediate associations between physiotherapy and child development-video-analysis of an early intervention RCT. Research in developmental disabilities, 53-54, 147–157. https://doi.org/10.1016/j.ridd.2016.02.006
Hielkema, T., Blauw-Hospers, C. H., Dirks, T., Drijver-Messelink, M., Bos, A. F., & Hadders-Algra, M. (2011). Does physiotherapeutic intervention affect motor outcome in high-risk infants? An approach combining a randomized controlled trial and process evaluation. Developmental medicine and child neurology, 53(3), e8–e15. https://doi.org/10.1111/j.1469-8749.2010.03876.x
Hielkema, T., Hamer, E. G., Boxum, A. G., La Bastide-Van Gemert, S., Dirks, T., Reinders-Messelink, H. A., Maathuis, C., Verheijden, J., Geertzen, J., Hadders-Algra, M., & L2M 0-2 Study Group (2020). LEARN2MOVE 0-2 years, a randomized early intervention trial for infants at very high risk of cerebral palsy: neuromotor, cognitive, and behavioral outcome. Disability and rehabilitation, 42(26), 3752–3761. https://doi.org/10.1080/09638288.2019.1610508 (Hielkema et al., 2020A)
Hielkema, T., Boxum, A. G., Hamer, E. G., La Bastide-Van Gemert, S., Dirks, T., Reinders-Messelink, H. A., Maathuis, C., Verheijden, J., Geertzen, J., & Hadders-Algra, M. (2020). LEARN2MOVE 0-2 years, a randomized early intervention trial for infants at very high risk of cerebral palsy: family outcome and infant’s functional outcome. Disability and rehabilitation, 42(26), 3762–3770. https://doi.org/10.1080/09638288.2019.1610509 (Hielkema et al., 2020B)
Groupe de troubles permanents affectant les mouvements, la coordination et le tonus musculaire d’une personne et résultant d’une lésion du cerveau avant, pendant ou peu après la naissance.
Système de classification de la fonction motrice globale. Il s’agit d’un outil utilisé pour classer les capacités motrices globales des enfants atteints de la paralysie cérébrale en 5 niveaux différents pour 5 groupes d’âge. Ce système évalue les capacités de l’enfant à s’asseoir, à marcher et à se déplacer sur des roues, ainsi que le type d’appareils de la mobilité dont cet enfant a besoin. Les niveaux sont attribués en fonction de la gravité des limitations, variant de légères (niveau I) à sévères (niveau V).
Fait référence au développement du cerveau et du système nerveux dans le but d’atteindre le niveau de performance et de fonctionnement le plus élevé possible (mémoire, attention, compétences sociales, capacité d’apprentissage, etc.)